
Une vue de la ville de Kisangani. Photo syfia-photos.info
La victime a succombé après que des bandits l’ont abattue dans sa maison. En colère le lendemain, plusieurs jeunes sont descendus dans les rues pour dénoncer un meurtre de trop. Ils ont brulé de pneus et barricadé certaines avenues dont la route principale.
Les éléments de la police dépêchés pour rétablir l’ordre public se sont heurtés à une résistance des manifestants dont certains ont réussi à ravir à certains policiers leurs armes.
Selon les témoignages recueillis auprès des enseignants du Complexe scolaire la sagesse, une autre unité des forces de l’ordre dépêchée en renfort a fait usage des coups de feu et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Ils accusent également ces éléments de l’ordre d’avoir lancé de gaz lacrymogène en direction de l’établissement scolaire avant d’intervenir dans l’école et voler des téléphones des enseignants alors que les élèves suivaient les cours.
Depuis le début de l’année, au moins cinq cas de vol à mains armées ont été enregistrés dans la ville de Kisangani.