L'ambiance sur ce rond point de Lubumbashi ce 29/06/2011, à la veille de la fête de l'indépendance de la RDC. Radio Okapi/ Ph. Cathy Kongolo
D‘après M. Sangouza, les tenanciers de ces magasins encourageaient l’anarchie en laissant des marchés informels se développer devant leurs établissements commerciaux. Il conditionne la réouverture de ces commerces au paiement d’une amende d’un million des francs congolais (environ 600 USD).
Le porte-parole des opérateurs économiques victimes de l’arrêté du maire de Lubumbashi dénonce une tentative de rançonner les tenanciers des magasins. Au micro de Radio Okapi, il fait remarquer au maire que la tâche d’établir et maintenir l’ordre dans la ville revient à la police et non aux commerçants.
«On a encouragé quel marché pirate ? Ces espaces, c’est le lieu public. C’est l’autorité municipale qui doit s’occuper de ces gens. Nous, on a quelle force pour dégager ces gens, pour dire que vous vendez devant nos magasins. C’est l’espace de l’Etat, c’est l’emprise de l’Etat. Pourquoi il s’attaque à nous ? Nous on n’est pas fort pour chasser ces gens » s’est-il plaint sous le sceau de l’anonymat.
Il demande au maire de revenir au bons sens en levant sans délais sa mesure de scellage de leurs magasins.