La reprise des cours après les vacances des fêtes de fin d’année a été perturbée et timide, lundi 8 janvier, dans la majorité d’écoles de la ville de Kisangani (Tshopo). Cette perturbation a été provoquée par une mauvaise compréhension du communiqué du gouvernement sur l’observation de deux jours de deuil national, en mémoire des victimes de la pluie qui s’est abattue dans la nuit de mercredi à jeudi 4 janvier à Kinshasa. Cette catastropha naturelle a provoqué la mort de quarante-quatre personnes.
Plusieurs élèves et parents ont confondu les deux jours de deuil national aux journées fériées.
Dans les grandes écoles publiques et privées de la ville, les cours sont vides. Néanmoins, la minorité d’élèves venus pour les cours a été encadrée par les enseignants présents.
C’est le cas du grand Complexe scolaire de l’Athénée de Kisangani qui fait fonctionner cinq écoles secondaires en son sein.
«Aujourd’hui, les enfants ne sont pas arrivés à cause de la confusion qu’il y a eu dans le communiqué annonçant deux jours de deuil national. Les élèves ont cru qu’aujourd’hui est un jour de congé. Mais quelques élèves sont arrivés et ils sont en train de suivre le cours pour le moment», indique le préfet de l’ITC/Kisangani Bona Bopenda.
Beaucoup de parents d’élèves, eux-mêmes, n’ont pas bien compris le communiqué du deuil national. Ils l’ont confondu à la déclaration des journées chômées en RDC.
Le ministre provincial en charge de l’EPSP Moliso Nendolo demande aux parents d’envoyer les enfants à l’école.
«La journée d’aujourd’hui n’est ni chômée ni fériée. Nous devrions observer l’aspect de deuil. Que les parents envoient les enfants à l’école. Comme aujourd’hui cela n’a pas été fait, que chaque parent amène son enfant à l’école demain», recommande Moliso Nendolo.