Le consensus autour du projet de loi électorale sous examen à l’Assemblée nationale n’a pas été trouvé, dimanche 3 décembre, entre le président de la chambre basse, Aubin Minaku et les députés de différents groupes parlementaires. En dépit des discussions engagées toute l’après-midi, les divergences ont persisté sur trois points : le seuil électoral, la caution et la machine à voter.
L'opposition parlementaire reste intransigeante quant au seuil électoral : il doit être élagué du projet de loi sous examen. Concernant la machine à voter, elle estime qu'elle doit faire objet d’un consensus, indique le député Léon Mondole, président du groupe parlementaire des démocrates libéraux.
Toutefois, des avancées ont été constatées. La majorité a ramené le seuil à 1% au lieu de trois proposée par le gouvernement, alors que l’opposition est restée sur sa position radicale.
Pour les députés de la Majorité présidentielle, cette position radicale de l’opposition témoigne de leur manque de volonté d’aller aux élections, comme le souligne Paulin Katshongo, président du groupe parlementaire PPRD.
Ces consultations initiées par le président de l'Assemblée nationale Aubin Minaku vont se poursuivre lundi 4 décembre avant midi afin de dégager un consensus autour des trois points qui divisent encore l’opposition et la MP dans la loi électorale.