L’Etat-major général des Forces armées de la RDC, organise depuis mardi 17 octobre, des modules de sensibilisations des militaires (officiers et soldats de rang) de la 21e région militaire au Kasaï-Oriental, sur les violences sexuelles, les droits de l’homme et le droit international humanitaire.
Selon le commandant adjoint du service de communication et de l’information des FARDC, le colonel Sylvain Ekenge, cette sensibilisation a pour objectif d’amener les Nations unies à rayer les FARDC de la liste noire des violences sexuelles.
«Nous sommes sur le terrain pour essayer de conscientiser les militaires d’abandonner toutes ces pratiques éhontées, qui sont décriées à travers l’humanité, pour que notre pays soit un pays sans violence sexuelle, surtout du côté de l’armée», a expliqué le colonel Sylvain Ekenge.
Une mission de l’Etat-major général des FARDC est arrivée à Mbuji-Mayi dans le cadre de cette sensibilisation, «afin de mettre les commandants des unités devant leurs responsabilités, quant au comportement des éléments sous leurs ordres».
«Aujourd’hui, beaucoup d’efforts ont été menés, et si vous regardez les statistiques, les cas de violations sexuelles commises par l’armée, diminuent», s’est félicité le colonel Ekenge.
Il a expliqué qu’au niveau du commandement de l’armée, «il y a toujours une clause sur les violences sexuelles, une clause sur les droits humains».
Cette clause, a ajouté le colonel, est inscrite dans les ordres opérationnels, «pour que les commandants vérifient tous les actes et comportements que leurs hommes posent».
«En cas de dérapage, les commandants devraient sanctionner leurs hommes, si pas les transférer devant les cours et tribunaux pour être jugés», a-t-il rappelé.