Le bureau exécutif national du Syndicat des médecins du Congo (SYMECO) a appelé tous les médecins des hôpitaux publics de la RDC à observer à partir de ce lundi 28 août une grève sans service minimum, durcissant ainsi le mouvement qu'ils ont lancé depuis la mi-juillet 2017.
Le docteur Juvénal Muanda, le secrétaire général du SYMECO qui a lancé cet appel aux médecins dimanche 27 août, justifie le durcissement de ce mouvement par l’indifférence du gouvernement qui, a-t-il expliqué, n’a pas pris en compte les revendications contenues dans le cahier des charges des médecins.
Dans le cadre de ce mouvement de grève radical, les médecins ne prendront en charge que les malades déjà hospitalisés, a précisé le docteur Muanda, prévenant que ce mouvement pourrait s’acheminer vers un désengagement total des médecins des hôpitaux publics si le gouvernement ne répond pas à leurs revendications.
Un scénario qui pourrait être mis en application à partir du vendredi 1er septembre, date à laquelle le SYMECO a prévu d’évaluer ce mouvement de grève.
Les blouses blanches réclament l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles qui, selon eux, passent par l’application du taux de change actuel à la paie des médecins, l’inscription sur les listes de paie des médecins qui ne sont pas encore rémunérés ainsi que les promotions en grades.