La question de la détention préventive en droit congolais face à la surpopulation carcérale

« Les détenus en provisoire subissent des conditions de détention qui ne répondent pas  au droit à la vie et la dignité. Ils sont vulnérables aux violations des droits de l’homme, y compris l’arrestation et la détention arbitraire, le risque de torture et d’autres mauvais traitements. » C’est le rapporteur spécial auprès de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, Med Kaggwa qui le dit. Et la Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), une Asbl des juristes et avocats renchérit que les garanties judiciaires du détenu congolais ne sont pas respectées.

Le magazine Droits et devoirs du mardi 25 juillet s’est penché sur cette catégorie des justiciables autour du thème : ‘’La question de détention préventive en droit congolais’’.

Tous les citoyens et surtout les professionnels judiciaires s’interrogent sur les droits du prisonnier, les garanties du droit de la défense dans une justice équitable, une des caractéristiques d’un Etat de droit.

Comment s’applique la loi ou le code pénal congolais en matière de droits des détenus ? Qu’est-ce qu’on entend par une détention préventive ? Quel est le parcours judiciaire du détenu congolais ?

Pour aborder cette problématique, JEEF NGOY reçoit le substitut du procureur de la république près le Tribunal de grande Instance de Kinshasa-Gombe, le magistrat Christophe MUSEME.  

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