Au Maniema, les opérateurs pétroliers sont en grève depuis jeudi 20 juillet.
A la base, ils s'opposent au paiement d’une nouvelle taxe dénommée «conventionnelle» estimée à 10 000 franc congolais (6,5 USD) par fût ou 50 francs congolais par litre de carburant.
Ces opérateurs disent également n’avoir pas été associés à la création de ladite taxe et la jugent trop exorbitante et surtout qu’elle doit être payée à l’arrivée des marchandises.
«On s’est retrouvé devant une taxe qui n’a jamais existé depuis lors. Cette taxe est exorbitante par rapport à nos intérêts», s’est plaint l’un de ces opérateurs.
Pour le conseiller juridique de ces opérateurs pétroliers, il faudrait que l’autorité [provinciale] puisse s’entretenir avec ces producteurs de carburant qui menacent de saisir la Cour d’appel pour l’annulation de l’arrêté créant la taxe conventionnelle.
«Ils ont estimé d’arrêter, de fermer les dépôts jusqu’à ce que l’autorité provinciale prenne des dispositions pour les approcher», a-t-il indiqué.
Pour sa part, le chef de la direction provinciale de la FEC au Maniema, Pierre Asolela, demande aux opérateurs de payer cette taxe qu’elle qualifie de légale pour le développement de la province.
«Je suis surpris d’apprendre qu’ils sont en grève. C’est légal et ça [taxe] été fait avec leur consentement», a-t-il fait savoir.
Entretemps, la majorité des opérateurs pétroliers du Maniema ont préféré fermer leurs dépôts.