La société civile de Mahagi accuse le chef de la sous-division de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) de ce territoire d’exiger 5 000 francs congolais à chaque enseignant pour financer la construction de son bureau.
Dans son communiqué, la société civile explique que tous les bureaux de l’EPSP à Mahagi sont très délabrés.
C’est ce qui aurait conduit le chef de la sous-division, Apollinaire Maeye, à ponctionner le salaire de chaque fonctionnaire de 5 000 francs congolais pour contribuer à la construction de son bureau.
D’après Mokili Mungunuti, porte-parole de la société civile de Mahagi, cette contribution serait exigée à chaque enseignant.
En outre, la société civile accuse le même responsable d’avoir exigé 2 000 francs congolais à chaque directeur et préfet d’école pour participer à une réunion convoquée le 12 juillet dernier.
Interrogé par Radio Okapi, Apollinaire Maeye répond que les enseignants ont convenu d’eux-mêmes de verser chacun mensuellement 1 000 francs congolais pour contribuer à la construction du bureau de la sous-division dont les travaux sont, selon lui, «très avancés».
A l’en croire, les enseignants auraient pris cette décision lors d’une assemblée générale en décembre 2016 à Mahagi.
Il nie cependant avoir monnayé la participation à une réunion qu’il ne reconnaît pas avoir organisé.
Mais le syndicat des enseignants catholiques confirme les accusations portées contre le chef de la sous-division. A en croire son président, les enseignants des écoles catholique ne sont pas concernés par cette mesure.
Nous n’avons pas réussi à interroger le ministre provincial de l’EPSP pour avoir sa réaction.