Le conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU pour la prévention du génocide, Adama Dieng, propose la voie du dialogue pour mettre fin aux atrocités, crimes, violences, destructions méchantes et autres souffrances infligées aux populations congolaises par les forces de sécurité, les différentes milices et autres groupes dits d’auto-défense doivent être stoppés urgemment.
«Il est urgent de proposer la voie du dialogue avec toutes les parties au conflit et progresser vers les règlements non violents », conseille Adama Dieng, au cours d’un point de presse organisé samedi 24 juin.
A l’issue de sa mission de près d’une semaine en RD Congo, le conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU rappelle au gouvernement sa responsabilité première de protéger la population et « à renforcer les moyens de la police nationale pour restaurer l’autorité civile de l’Etat et prévenir l’usage excessif de la force ».
Adama Dieng condamne des incitations à la haine qui affectent certaines provinces de la RDC.
«A la veille d’un processus électoral qui s’annonce difficile, des hommes politiques qui mobilisent des groupes armés et incitent leurs communautés à la haine fait partie d’une politique de prévention de violence essentielle à la stabilité du pays », déplore-t-il.
Adama Dieng a également noté qu’à ce jour, le grand Kasaï compte plus de 1,2 millions de déplacés internes et 30 mille refugies en Angola voisin.
Le conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU est arrivé à Kinshasa lundi 19 juin. Il a échangé avec plusieurs couches sociales afin de trouver des voies et moyens pour mettre fin aux violences dans certaines régions de la RDC.