Le vice-ministre de l’Intérieur et Sécurité, Basile Olongo, recommande à l’assemblée provinciale et au gouvernement provincial de la Tshopo, en conflit depuis plus d’un mois, de collaborer. Le conflit entre les deux institutions a débuté depuis le dépôt à l’assemblée provinciale d’une motion de défiance contre le gouverneur. Une motion qui n’a jamais été examinée.
Le vice-ministre de l’Intérieur a réuni mercredi 7 juin pendant près de 5 heures les membres du gouvernement provincial et les députés provinciaux.
« Les linges sales se sont lavées en famille. Quelques points d’incompréhension ou de divergences ont été élagués. Nous avons pris la décision, à partir d’aujourd’hui, de repartir sur des nouvelles bases. Aujourd’hui l’assemblée provinciale de Tshopo est unie avec le président, Joël Bafando, avec son vice-président, Senghor. D’ici samedi, ils vont convoquer la plénière pour continuer les activités normalement. Et l’exécutif provincial va continuer à collaborer avec l’assemblée provinciale », a annoncé Basile Olongo.
Le vice-ministre de l’Intérieur et sécurité a demandé à chaque institution de jouer son rôle.
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Les cinq députés provinciaux signataires de la motion de défiance contre le gouverneur de province n’ont pas participé à cette rencontre.
Depuis quelques semaines, deux camps s’opposent au sein de l’assemblée provinciale de la Tshopo. Le premier groupe est composé des députés qui soutiennent le président de cette institution. Le second l’accuse d’incompétence.
Une tension survenue à la suite de la motion de défiance contre le gouverneur, accusé de mauvaise gestion.