Plus de cinquante acteurs de la société civile ont été sensibilisés, du 5 au 7 mai à Kisangani (Tshopo), sur la documentation des violations des droits de l’homme pendant le processus électoral. Cet atelier a été organisé par l’ONG les Amis de Nelson Mandela.
Le directeur exécutif de cette structure, Robert Ilunga Numbi, estime que les violations des droits de l’homme pendant le processus électoral doivent être documentées:
«Cela signifie il faut observer les situations, les vérifier et réunir toutes les preuves. Ceux qui font cela sont souvent proches du pouvoir. Ils croient qu’ils sont couverts par une certaine impunité».
Pour Robert Ilunga, ceux qui commettent les violations des droits de l’homme risquent de subir des sanctions sur le plan international.
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) à la Tshopo recommande une communication permanente entre les organisateurs des manifestations publiques et les autorités politiques pour éviter des répressions.
«Qu’on tienne compte de la situation sécuritaire et des paramètres. Si l’autorité vous dit que ce n’est pas vraiment bon de tenir votre manifestation à ce moment compte tenu de tel ou tel autre élément, il faudrait l’écouter et essayer de changer», a souligné Claudine Bela, membre de la CNDH.
Cet atelier a par ailleurs encouragé les autorités étatiques, les organisations de la société civile et les partis politiques à raffermir leurs liens de collaboration dans l’avancement de la démocratie et le respect des droits humains en RDC.