A l’Equateur, les agents électoraux réclament leurs salaires de deux mois. Ils ont manifesté leur indignation, samedi 6 mai, devant le siège de la MONUSCO, à Mbandaka (Equateur).
Dans un mémorandum dont une copie a été remise à Radio Okapi, ces agents électoraux ont réclamé le paiement de tous les deux mois du coup.
Leur exigence s’oppose à celle de la CENI qui, dans un communiqué publié le 4 mai, a prévu plutôt le paiement d’un seul mois.
«Le secrétaire exécutif national de la CENI a fait un communiqué pour qu’on puisse nous payer un mois et que le reste pour les jours à venir. Nous contestons cet avis. On a fait un mémorandum, dans lequel nous voulons que notre affaire soit réglée en totalité. Nous demandons au conseiller financier qui arrive bientôt de rassembler notre enveloppe en totalité et la payer comme prévu», a souligné le porte-parole des agents électoraux de Mbandaka, Gauthier Dane.
Il dit avoir connu de mauvaises expériences de la CENI en 2006 et 2011.
«On croyait que la CENI a changé mais on voit qu’elle est revenue avec la première casaque. Vu ce qui s’est passé en 2011, nous voulons que les choses puissent changer. Quand on finit la prestation, on paie celui qui a presté, c’est simple. Avant d’entamer avec une autre aire opérationnelle, il fallait finir avec l’Equateur », a poursuivi Gauthier Dane.
Ces agents électoraux promettent d’appliquer leur plan B, s’ils n’obtiennent pas gain de cause.
Pour sa part, le secrétaire exécutif provincial de la CENI à l’Equateur, Achille Bolekela, appelle ces agents à la patience et indique que le retard de paiement est constaté dans les toutes les provinces de la 2e aire opérationnelle.