Le coordonnateur provincial du Programme national de nutrition (PRONANUT) à l’Equateur, Docteur Alphonse Makpolo, qui a livré cette information lundi 1er mai à Mbandaka, explique ces cas de malnutrition par la sous-alimentation et la pauvreté. Il affirme notamment que plusieurs personnes consomment l’alcool indigène, communément appelé «lotoko» dans la région. Ce qui a des conséquences sur leur santé.
Le médecin précise que la plupart des malnutris sont des membres de la communauté pygmée qui, selon lui, ne dispose pas d’une alimentation variée.
«Les parents donnent à leurs enfants continuellement du pondu ou feuille de manioc, accompagnée des tubercules des maniocs», explique-t-il.
Le coordonnateur provincial du PRONANUT préconise le changement d’habitude alimentaire et la mise en place des projets en faveur des populations démunies.
Alphonse Makpolo déplore, par ailleurs, le manque de produits pharmaceutiques pour soigner les malnutris.
Il demande une intervention des organisations internationales.