Le porte-parole de l’armée nationale dans les provinces du Kasaï, lieutenant Anthony Mwalushayi, rejette les allégations faisant état de tueries des civils dans la ville de Kananga.
«Jusque-là, il n’y a pas de pertes en vies humaines. J’ai suivi des gens qui appellent de Kinshasa et de partout ailleurs pour donner de mauvaises informations qu’il y a eu des morts. Mais en ma qualité de porte-parole, je vous confirme qu’il n’y a pas de morts», a-t-il affirmé à Radio Okapi.
Selon lui, les militaires congolais sont des professionnels qui savent distinguer les miliciens Kamuina Nsapu de civils.
Au cours des opérations menées à Kananga pour retrouver des miliciens, a indiqué le lieutenant Anthony Mwalushayi, des armes ont été récupérées.
«Nous avons quand même récupéré 8 armes de fabrication locale, les calibres 12. [Nous avons] neutralisé plus d’une dizaine de miliciens, il n’y a pas eu de blessés graves mais il y a des blessés légers», a-t-il ajouté.
Vous pouvez écouter les explications du porte-parole de l'armée dans cet extrait sonore.
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L’opération porte-à-porte menée pour retrouver des miliciens Kamuina Nsapu se déroule depuis le début de la semaine dans plusieurs communes de Kananga.
Des témoins rapportent des civils qui n’étaient pas liés à la milice ont été tués.
Dans un communiqué publié jeudi 30 mars, la Commission diocésaine de communication sociale de Kananga, une structure de l’église catholique, a dénoncé « les tueries et pillages » que commettent les forces de l’ordre dans la commune de la Nganza, dans la ville de Kananga.
Le communiqué est intitulé : «carnage des forces loyalistes dans les trois communes sur cinq de la ville de Kananga».