Le gouvernement de la RDC exclut l’option d’enterrer Etienne Tshisekedi dans un site urbanisé habité. C’est ce qui ressort du conseil extraordinaire des ministres tenu vendredi 10 mars à Kinshasa.
Selon le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, cette décision est prise pour ne pas violer les textes règlementant l’organisation des funérailles en RDC.
«Il n’y a pas d’autres endroits que le cimetière où l’inhumation peut se réaliser», a-t-il souligné.
Toutefois, le gouvernement réitère sa volonté de prendre en charge les funérailles d’Etienne Tshisekedi, ancien Premier ministre de la RDC, ajoute Emmanuel Ramazani Shadary.
L’exécutif national et l’UDPS, parti politique d’Etienne Tshisekedi, n’harmonisent toujours pas leurs vues sur le rapatriement du corps d’Etienne Tshisekedi, décédé depuis le 1er février à Bruxelles (Belgique). Les deux parties ne s’accordent pas non plus sur le lieu de l’inhumation.
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La famille du disparu et les membres de l’UDPS estiment que le gouvernement peut déroger aux règles en matière d’inhumation et inhumer Etienne Tshisekedi au siège du parti, à l’entrée de la 10eme rue.
Ce que refuse le gouvernement qui propose plutôt que le défunt président de l’UDPS soit enterré au cimetière de la commune de la Gombe, dans un espace de 500 m2.
Le bras de fer entre le gouvernement et l’UDPS fait douter sur le rapatriement du corps de Tshisekedi à Kinshasa.