Les pays de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) réfléchissent depuis mercredi 25 janvier à Goma (RDC) sur l’amélioration de la situation sécuritaire dans la région.
Réunis à l’initiative de l’Angola, ils ont plaidé pour la stabilité, la cohésion et le développement dans leurs pays respectifs.
A l’ouverture de cette rencontre, le directeur général des services de sécurité de la RDC, Kalev Mutond, a épinglé la problématique des groupes armés qui déstabilisent la partie Est de la RDC.
Il a également souhaité que des pistes de solutions soient prises, au cours de cette réunion, en vue de sauvegarder la paix dans tous les Etats membres de la CIRGL, en étouffant les préparatifs d’agression et d’insurrection.
D’où la nécessité, dit-il, de voir les services de sécurité et des renseignements des pays de la région rester forts.
«L’insécurité récurrente provoquée par les forces négatives (FDLR, ADF et les résidus des LRA ainsi que des groupes armés comme les Nyatura, NDC et les APCLC, du retour en scène des ex M23... tous ces faits d’actualité récente sont graves», s’est plaint Kalev Mutond.
Pour sa part, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a salué la tenue de cette réunion à Goma, au cœur de beaucoup de défis sécuritaires.
Julien Paluku a exprimé les attentes de la population locale par rapport à ces travaux:
«La première des choses que j’attends ce qu’il y ait d’abord une prise de conscience du danger qui guette la région des Grands Lacs par rapport au foisonnement de tous ces mouvements insurrectionnels, par rapport à la possibilité d’agression. Cette réunion va passer en revue toute ces questions pour qu’au niveau des populations, nous puissions abaisser d’avantage la tension».
Les participants aux assises de Goma vont par ailleurs discuter sur le budget 2017 du Centre de fusion de la CIRGL.