Les pygmées et bantous s’engagent à cohabiter après plusieurs mois d’affrontements ethniques, dans le groupement Miketo (Tanganyika).
Ces deux communautés ont levé cette option à la suite d’une mission de paix menée par la MONUSCO dans cette contrée située à une trentaine de km sur la route Kalemie-Nyunzu.
Pour marquer ce symbole de l’unité ethnique, un arbre a été planté par les représentants des deux communautés dans la localité de Kataki.
Les premières retombées de cette cohabitation est le retour du chef de groupement Miketo après plusieurs mois d’absence, et aussi l’annonce par la MONUSCO du projet de la réhabilitation d’une route de desserte agricole.
La main-d’œuvre de cette route sera de ces deux communautés.
Le conseil territorial de sécurité à Miketo et la MONUSCO sont parvenus à aplanir les divergences.
Heureux, l’administrateur de territoire, Bernard Bokolanganya, s’adresse à la foule:
«C’est notre troisième mission ici. Nous devons conclure. Ce qui s‘est passé est passé. Enfants, mamans, papa, regardons à présent dans la même direction, celle du développement ».
Après les mots d’encouragement du représentant de la MONUSCO, les leaders des deux communautés ont plaidé pour la paix dans cette partie du Tanganyika.
Environ cent cinquante personnes ont trouvé la mort depuis juillet dernier dans la province de Tanganyika à la suite des tensions ethniques, selon le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies en RDC chargé des opérations dans l’Est, Davis Gressly.