La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) annonce la clôture du dialogue inclusif pour ce vendredi 30 décembre, même si les acteurs politiques ne parvenaient pas à signer un accord de paix.
Le vice-président de cette structure, Monseigneur Fridolin Ambongo, l’a affirmé dans un entretien avec la presse :
«Nous n’avons pas le temps et nous ne sommes pas disposés à reporter d’un seul jour parce que nous croyons qu’on peut trouver un accord aujourd’hui. Et s’ils ne sont pas capables de trouver [un accord] aujourd’hui et si vous leur accordez trois mois, ils seront toujours là. Le plan B n’est pas exclu».
Ce prélat catholique a indiqué que le compromis, à trouver dans ces discussions, n’est pas l’affaire de la CENCO qui n’est là que pour faciliter l’échange entre les politiciens qui doivent eux-mêmes trouver un accord.
«S’ils trouvent un accord, nous serons heureux pour le travail abattu et pour tout le peuple congolais. Je crois que tout le monde sera content. Là, on peut célébrer Bonane avec une bonne nouvelle. Mais, s’ils n’arrivent pas à trouver un accord, nous en tirerons les conséquences et nous prendrons le peuple à témoins», a poursuivi Monseigneur Fridolin Ambongo.
Il a également signalé que les évêques de la CENCO rentrent dans leurs diocèses à partir de samedi 31 janvier.
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Les parties prenants au dialogue inclusif peinent à trouver un consensus sur la gestion de la Primature et sur les mesures de décrispation de la crise jusqu’à la tenue des élections prochaines.
Lancés le 8 décembre sous l’égide de la CENCO, les échanges du Centre se proposent de désamorcer la crise politique qui traverse la RDC depuis la réélection de Joseph Kabila en 2011. Cette crise s'est accentuée le 19 décembre, date marquant la fin du dernier mandat du chef de l'Etat actuel.