Le directeur de cabinet-adjoint du gouverneur de la Mongala, Valentin Mukoko, dément que les autorités ont réagi de manière proportionnée contre les adeptes de la secte Waminene à Lisala.
«Il n’y a eu aucune réaction proportionnée par rapport à l’attaque. La police est intervenue pour séparer les miliciens Waminene et la population qui se vengeait parce qu’elle avait subi des oppressions de la part de Waminene. La police est intervenue pour les départager. Au lieu que Waminene puisse obéir, il a plutôt crié sur la police. C’est ce qui a fait que nous puissions enregistrer ces 17 morts», explique Valentin Mukoko.
Il assure également que la paix a été rétablie à Lisala, après des échauffourées entre la police et les adeptes de Waminene.
Il reconnaît que cet accrochage a causé des dégâts matériels énormes notamment la destruction de certaines maisons.
«Il faut que les partisans de Waminene nous garantissent qu’ils vont réparer les préjudices causés», fait savoir le directeur de cabinet-adjoint du gouverneur de la Mongala.
Mercredi, les élus de cette province ont appelé les autorités de cette province et les forces de sécurité à la retenue et à ne pas utiliser une force disproportionnée vis-à-vis des civils.
Les forces de l’ordre et les adeptes de Waminene se sont affrontés mardi 20 décembre à la suite d’un désaccord.