Le Réseau d’associations pour la réhabilitation des routes de desserte agricole (ARDA) plaide pour le renforcement des effectifs militaires dans le groupement Nyamaboko, en territoire de Masisi (Nord-Kivu) afin de sécuriser la population.
Selon le coordonnateur de cette structure locale, Emile Muhombo, les habitants de cette partie du pays sont exposés aux menaces des groupes armés:
«Etant donné que les groupes armés sont en train de se multiplier et d’insécuriser cette zone, nous voulons à ce que les FARDC soient plus permanentes dans cette zone pour que les habitants puissent être bien protégés et retourner dans leurs villages».
Emile Muhombo ajoute qu’en plus de la menace sécuritaire, les habitants de cette partie de Masisi éprouve d’énormes difficultés humanitaires, notamment le manque de nourriture, des soins médicaux et n’accèdent pas à leurs champs depuis plusieurs mois.
Le numéro un d’ARDA a également signalé le déplacement des habitants de cette contrée à la suite des affrontements, la semaine dernière, entre deux factions du groupe armé Forces de défense congolaise (FDC).
Selon des sources locales, le conflit entre le chef de ce groupe FDC, Luanda et un de ses adjoints, Tumusifu, qui venait de former une faction dissidente de FDC, avait été l’élément déclencheur de cette violence.