Le groupe parlementaire UDPS et Alliés dit n’avoir mandaté personne au sein du comité préparatoire du dialogue politique dont les travaux ont débuté mardi dernier à Kinshasa. Cette mise au point a été faite mercredi 24 août par le rapporteur de ce regroupement politique de l’opposition, le député Papy Niango.
«S’il se trouve quelqu’un au sein de cette instance, il s’y trouve à titre personnel et ne peut donc pas engager notre regroupement», a affirmé le député Papy Niango. Il met en garde tout celui « qui s’amuserait à aller se prononcer au nom du groupe parlementaire UDPS et alliés».
«Nul parmi nous n’a reçu mandat de représenté le groupe parlementaire UDPS dans ce forum et de l’engager», a insisté le député Papy Niango.
Il a rappelé que le groupe parlementaire UDPS et alliés est un groupe politique constitué des députés issus des partis politiques membres du Rassemblement de forces politiques et sociales acquises au changement.
Le Rassemblement que dirige Etienne Tshisekedi a récusé le facilitateur Edem Kodjo et a refusé de prendre part au dialogue dans son format actuel. Les travaux du comité préparatoire de ce forum ont débuté mardi 23 août.
Plus de transparence
Pour sa part, l’opposition extra-parlementaire recommande au facilitateur du dialogue plus de transparence dans ses méthodes de travail. Dans une déclaration faite mercredi, elle a aussi appelé le panel des experts à constituer un groupe de co-facilitation pour permettre à ce que les décisions soient prises ensemble.
«M. Kodjo n’a même pas attendu que les évêques qui ont consulté la classe politique lui fasse des recommandations pour l’aider à améliorer sa méthodologie», a affirmé le coordonnateur de ce regroupement, Gaston Dyndo Zabondo.
Il demande par ailleurs à Edem Kodjo de tenir aussi compte du cadre juridique du fonctionnement des partis politiques en RDC, notamment la loi portant statut de l’opposition qui reconnait l’existence de l’opposition extra-parlementaire.
«La loi stipule clairement que l’opposition est parlementaire et extraparlementaire», rappelle Gaston Dyndo.
Selon lui, l’opposition extraparlementaire ne pourra participer au dialogue que si la méthodologie du travail est révisée et si les prisonniers politiques sont libérés.