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La situation de la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC), qui a récemment connu une crise de liquidité, n’a plus été débattue mercredi à l’Assemblée nationale comme prévu. Jean-Lucien Bussa, auteur de la question orale avec débat au gouverneur de la Banque centrale du Congo absent du pays, dit faire confiance au bureau de l’Assemblée pour organiser ce débat.
«La théorie du cadre macroéconomique qui est en vogue actuellement doit être mise en balance avec la fragilité du système financier. Je ne peux pas comprendre qu’une économie qui croît chaque jour puisse avoir un système financier aussi fragile. Et vous observez les effets déjà : le taux de change qui est de plus en plus mauvais», a déclaré Jean-Lucien Bussa.
La question du système financier est fondamentale, estime le député Bussa.
«Il faut éviter que le pays fasse un recul dans l’organisation de son système financier. Dans les années 90, rappelle-t-il, la monnaie nationale se dépréciait tous les jours et les gens n’avaient pas confiance aux banques. Il ne faudrait pas retomber dans ses travers», prévient-il.
Pour Jean-Lucien Bussa, la BCC qui a aussi pour rôle de protéger l’épargne publique, est en partie responsable des difficultés qu’a récemment connues la BIAC.