La diarrhée a fait plus de trois cents cas et une trentaine de décès, en l’espace d’un mois, dans la province de la Tshopo.
Le chef de bureau de l’hygiène et assainissement à la division provinciale de la santé Tshopo, docteur Adelard Lufungula a livré ces chiffres, vendredi 11 mars, à Kisangani.
Il a indiqué que le territoire le plus touché est celui de Basoko, à 280 km de Kisangani, avec trois cent quarante cas et trente morts.
La ville de Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, a enregistré dix cas notamment dans les zones de santé de de Mangobo, de la Tshopo et celle de Makiso.
Dans le territoire de Yahuma, il y a dix-huit cas signalés et cinq décès alors que dans le territoire de Yakusu, la situation est presque stationnaire avec trente cas.
Sur les cinq échantillons prélevés, quatre ont été testés positifs au choléra au laboratoire provincial de Kisangani.
D’autres échantillons ont été envoyés, depuis la semaine passée, à l’Institut national des recherches biomédicales (INRB), à Kinshasa pour avoir beaucoup plus de confirmations sur les germes qui causent cette diarrhée.
En octobre dernier, l'épidémie de choléra avait fait une quarantaine de cas dans la prison centrale de Kisangani. Au moins quatre personnes étaient mortes.
A cette occasion, la ministre provinciale de la Santé, Jeanne Alasha avait recommandé à la population d’éviter la consommation de l’eau non traitée, surtout celle provenant du fleuve et des puits. Elle avait également conseillé le lavage des mains avec du savon.