Certains dirigeants du G7 ne souscrivent toujours pas au dialogue national politique tel que convoqué par le Président de la République. Ils sont, plutôt, favorables à l’idée des négociations directes entre acteurs politiques en vue d’organiser les élections dans les délais constitutionnels. Par contre ce regroupement estime que «si à la bonne date, les élections n’ont pas lieu, la vacance au sommet de l’Etat sera constatée et un Président intérimaire sera chargé d’organiser les élections dans un délai ne dépassant pas 120 jours, conformément aux dispositions des articles 75 et 76 de la constitution».
Cette position n’est pas partagée par la majorité qui évoque l’article 70 qui permet au président sortant de rester en place jusqu’à l’installation du nouveau président.
Comment commentez-vous ces différentes prises de position?
Invité : Tshibangu Kalala, professeur de droit public.
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Thème du mardi 1er mars 2016
La Commission électorale indépendante (Ceni) a publié lundi 19 février la liste des candidats à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des vingt et une nouvelles provinces. 21 dossiers de candidature ont été déclarés irrecevables. Selon le rapporteur de la Ceni, certains candidats ont été élus lors des consultations électorales précédentes à titre de députés nationaux ou provinciaux, sénateurs, gouverneurs sur la liste de la majorité présidentielle. Sur cette base, ils ne peuvent se présenter en candidats indépendants.
Certains observateurs estiment que la décision de la majorité tient la route vu que la plupart d’entre eux n’avaient pas reçu le quitus avant de postuler.
Une autre opinion pense plutôt que cette décision est en violation à l’article 8 de la loi sur les partis politiques qui garantit à tout citoyen la liberté d’adhésion et de retrait d’un parti politique de son choix.
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