Le président du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), Franck Diongo, a appelé ce mercredi 24 février le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-moon à s’impliquer davantage pour l’application stricte et effective de l’Accord cadre d’Addis-Abeba. Franck Diongo a lancé cet appel au numéro 1 de l’Onu à l’occasion du troisième anniversaire de cet accord, signé le 24 février 2013 dans la capitale éthiopienne.
L’opposant a adressé à ce sujet un mémorandum à Ban Ki-moon. Il estime que toutes les résolutions de cet accord ne sont pas encore appliquées.
« Vous trouverez que dans cet accord, on a parlé du dialogue. Qu’est-ce qu’il est devenu ? Une interpellation claire au Secrétaire général des Nations Unies parce qu’on n’a pas senti sur le terrain les actions menées dans le cadre de cet accord, ni par les états, encore moins par les Nations Unies », a jugé Franck Diongo.
L’accord cadre d’Addis-Abeba a été signé par la RDC, l’Afrique du Sud, le Mozambique, le Rwanda, le Congo-Brazzaville, la Tanzanie, l’Ouganda, l’Angola, le Burundi, la Centrafrique et la Zambie. Ce document engageait, sous l’égide des Nations unies et de l’Union africaine, ces 11 pays de la sous-région des Grands Lacs à œuvrer pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC et dans toute la région.
La RDC de son côté s’était engagée notamment à reformer le secteur de la sécurité, consolider l’autorité de l’Etat et promouvoir le développement économique et la réconciliation nationale.
Quant à la communauté internationale, elle avait dans le cadre de l’accord d’Addis-Abeba levé l’option d’œuvrer pour la stabilité à long terme de la RDC et la revitalisation de la communauté économique des pays des Grands Lacs.