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La suspension de Muhindo Kasekwa, chef de travaux à l’Université de Goma (UNIGOM) n’a aucun lien avec son activisme politique, a déclaré lundi 22 février, le recteur de cette institution, le Professeur Jean-Paul Segihobe.
Il a souligné que cette décision est administrative.
Dans sa mise au point, M. Segihobe a affirmé que cette décision a été prise par le conseil d’administration de l’université, au terme d’une procédure d’action disciplinaire ouverte contre l’enseignant, depuis le mois de novembre dernier.
« Je voudrai bien dire, lorsqu’on est agent d’une institution publique ou d’une entreprise privée et que l’on pense qu’on doit privilégier les activités politiques qui sont privées au point d’abandonner son poste, et de ne plus travailler, je crois qu’il faut faire un choix », a déclaré le recteur de l’UNIGOM.
Il a indiqué que le chef de travaux Muhindo Kasekwa a privilégié ses activités politiques en abandonnant son poste pour se rendre à Kinshasa.
« Quand on lui reproche ces faits, et ce n’est pas les faits de mois de février ici avec la marche qui a été projetée. Alors le fait de dire que c’est parce qu’il est d’un parti politique de l’opposition ou de la majorité ce n’est pas correct », a-t-il expliqué.
Mis à la disposition du conseil d’administration des universités du Nord-Kivu pour avoir refusé de signer la clôture d’une action disciplinaire sur sa révocation de l’UNIGOM, le chef des travaux Muhindo Kasekwa a indiqué que cette décision a des liens avec son appartenance politique et l’organisation de la journée ville-morte du 16 février.
Contrairement, dit-il à ce qu’a affirmé le chef des travaux Muhindo Kasekwa à Radio Okapi, le recteur de l’UNIGOM pense qu’il veut politiser une décision, qui du reste est administrative.