Les anciens malades de la tuberculose ne sont pas concernés par la rupture de stock de médicaments dans la zone de santé de Lubao (Lomami). Le chef de la Division provinciale de la santé, John Ngoyi, a fait cette mise au point lundi 25 janvier, à la suite du SOS lancé, le week-end dernier, par la société civile de Lubao.
Dimanche dernier, la société civile de Lubao dénonçait la non-prise en charge des tuberculeux de cette partie de cette partie du pays. Le président de cette structure, Baudouin Marial Milamba, a indiqué qu’une dizaine de décès ont été enregistrés il y a quatre mois, faute de médicaments.
Selon John Ngoyi de la zone de santé de Lubao, la situation de rupture de stocks de médicaments contre la tuberculose ne touche que les malades nouvellement dépistés et non ceux qui sont déjà sous traitement.
«Tous les malades qui étaient mis sous traitement n’ont aucune inquiétude par rapport aux médicaments. Parce que dès qu’un malade est testé positif, on met déjà de côté sa cure de telle sorte que le malade ne connaisse pas la rupture pour éviter de créer la résistance des microbes», a-t-il précisé.
Le chef de la Division provinciale de la santé à Lomami a assuré que des médicaments sont en route pour de nouveaux malades dépistés dans la zone de santé de Lubao.
Il a indiqué que cette situation est entre autres, due à l’éloignement de la coordination provinciale de santé, située à Mbuji-Mayi à plus de 500 km de Lubao.
«Il faut que le coordination trouve des moyens de pouvoir envoyer ces médicaments. Donc, il n’y a pas détournements des médicaments dans la zone de santé de Lubao reste plutôt les nouvelles détections qui sont en train d’attendre leurs produits qui sont en route», a poursuivi John Ngoyi.