Le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi est visé par une plainte déposée en Belgique. Selon un communiqué de presse des avocats belges Marc Uytendaele et Fanny Vansiliette, l’opposant historique est accusé par des représentants d'une aile dissidente de son parti, résidant en Belgique de « faux et usage de faux en écriture, escroquerie et vol ou extorsion ».
Le même communiqué indique que certains proches et membres de la famille biologique de Tshisekedi sont également visés par cette plainte déposée auprès d’un juge d’instruction belge le 19 novembre 2015.
Les vingt-cinq plaignants accusent notamment le président de leur parti d’avoir modifié unilatéralement les statuts de l’UDPS.
Selon eux, Etienne Tshisekedi aurait supprimé un article qui stipule que l'objectif du parti est « la conquête, l'exercice et la conservation démocratique du pouvoir ».
Les avocats des plaignants affirment également que l'examen de la comptabilité de l'UDPS ferait apparaître des mouvements suspects d'argent et des dépenses injustifiées.
Interrogés sur ces accusations, les dirigeants de l’UDPS à Kinshasa qualifient les plaignants de « fauteurs en eau trouble ».
Ils estiment que cette plainte n’aura pas d’effet, expliquant que les plaignants ont déjà été exclus du parti.
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Cette plainte surgit alors qu’Etienne Tshisekedi a annoncé au cours de ses vœux aux Congolais son prochain retour au pays après plusieurs mois passés à l’étranger pour des raisons de santé.