Le bilan du naufrage d’une baleinière vendredi sur le lac Maï-Ndombe, au large de la ville d’Inongo (Maï-Ndombe) a été revu à la hausse samedi 19 décembre. Quatre corps ont été repêchés la nuit, portant à dix-huit le nombre de morts. Plus de soixante-dix personnes restent toujours portées disparues et on compte une vingtaine des rescapés. La baleinière qui a chaviré a été tirées des eaux.
Le commissaire spécial adjoint de la province de Maindombe, Massamba Makila, qui est arrivé sur le lieu de l’accident, a affirmé que les recherches se poursuivaient encore dans le lac pour retrouver d’autres corps. «Au moment où nous parlons, il y a un service mis en place pour chercher les corps sous eau et sortir cette baleinière qui a coulé avec des marchandises», a-t-il assuré.
Selon lui, une vingtaine de rescapés ont été enregistrés après l’accident de cette embarcation qui avait environ cent trente passagers à bord.
Il a par ailleurs évoqué les causes de ce naufrage, survenu au moment où l'ambarcation quittait le port d'Inongo:
«La cause réelle de cet accident, c’est l’état de la baleinière. Juste le temps de s’engager pour entrer dans le lac, un vent a d’abord emporté sa charpente, donc le toit. Cette charpente est tombée sur les gens qui étaient en bas et il y a eu de l’étouffement. S’il y a mort d’hommes, c’est d’abord l’étouffement et puis le bateau a fini par chavirer».
Selon Massamba Makila, "il se pose, pour le moment, un problème de prise en charge pour des personnes admises dans un hôpital" de la place et pour les rescapés qui ont tout perdu.
En avril dernier, deux personnes étaient portées disparues et 162 autres avaient été sauvées après qu’un bateau avait chaviré sur le lac Maï-Ndombe.
L’embarcation appartenait à la Société de développement des forêts (Sodefor), spécialisée dans l’exploitation de bois en RDC, ont indiqué des autorités provinciales jointes au téléphone.