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La mise en œuvre du document des stratégies de croissance et de réduction de la pauvreté de la deuxième génération (DSCRP II) accuse trop de faiblesses dans Tshopo, ont déclaré mercredi 3 décembre les forces vives de cette province, à l’issue d’un atelier d’évaluation de ce programme.
Les participants à ces assises de trois jours ont indiqué que le DSCRP II n’avait aucunement réduit la pauvreté dans cette partie du pays
«Je dirais que le DSCRP II a connu beaucoup de failles au niveau des construction des routes, de lutte contre la pauvreté, de l’agriculture, même par rapport à la gratuité de l’enseignement», a déclaré Maguy Libebele, membre de la société civile.
Le document stratégique de croissance et de réduction de la pauvreté de la deuxième génération a été élaboré par le Gouvernement dans l’objectif de ramener, fin 2015, l’incidence de la pauvreté à 60% et de créer au moins 1 million d’emplois décents par an à cet horizon.
Lors de sa présentation en 2011, l’ancien ministre du Plan, Olivier Kamitatu, avait indiqué que le DSCRP II préconisait de faire de la RDC un pays à revenu intermédiaire et émergent.
Pour le secrétaire exécutif de CRONGD/ex-Province Orientale, la réussite de ce programme passe par l’implication des populations à la base.
«Que le Gouvernement puisse mobiliser toutes les parties prenantes jusqu’aux entités territoriales décentralisées en récoltant les problèmes posés. Il doit aussi dans le budget de l’Etat tenir compte ces entités», a-t-il déclaré.
Les recommandations formulées seront soumises au ministère du Plan pour l’élaboration du DSCRP III prévu l’année prochaine.