L’épidémie de choléra sévit dans seize zones de santé sur les trente-quatre que compte la province du Sud-Kivu.
Ces chiffres ont été livrés, samedi 24 octobre, par des acteurs qui interviennent dans le secteur de la santé au Sud-Kivu.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha), le choléra demeure un problème de santé publique dans cette partie du pays.
Cette agence du système de l’Onu indique que la situation de choléra est aggravée par les mouvements des populations suite aux conflits armés dans plusieurs territoires, les inondations et autres catastrophes naturelles.
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Le coordinateur de la plate-forme des organisations œuvrant dans le domaine de l'eau, hygiène et assainissement au Sud-Kivu, Adelard Mahamba compte sur la bonne foi des donateurs pour lutter efficacement contre cette épidémie.
«Le choléra en province du Sud-Kivu a un caractère un peu particulier. Il sévit en province d’une manière endémo épidémique, donc le choléra il est quasiment permanent», a-t-il souligné.
Adelard Mahamba indique que quels que soient leurs efforts, les partenaires éprouvent des difficultés pour casser la chaîne de transmission du choléra dans le Sud-Kivu.
«Pour la lutte durable contre le choléra actuellement on doit tout faire pour améliorer l’accès à l’eau potable, l’accès à l’assainissement et promouvoir l’hygiène dans toutes ces zones. Au fait la lutte efficace pose problème parce que tout ce qui est action durable nécessite des moyens, des moyens colossaux», a-t-il poursuivi.
La ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, nécessite la somme de 46 millions de dollars américains pour renforcer son réseau d’eau.