La Prospérité « Tsunami à l’Assemblée nationale ! »

L’Assistance à l’ouverture de la session parlementaire ordinaire le 15/03/2014 au palais du peuple de Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse de vendredi 9 octobre 2015. Quelques journaux parus ce vendredi 9 octobre à Kinshasa reviennent sur l’élection retardée du 1er vice-président et du rapporteur de l’Assemblée nationale, mais aussi sur le remplacement de Martin Kobler à la tête de la Monusco par  Maman Sidikou.

La Prospérité titre à la une : « Tsunami à l’Assemblée nationale ! »

Le journal rapporte que l’Assemblée nationale traverse sa première grande crise causée par le départ du G7 de la Majorité présidentielle, depuis le 14 septembre dernier, à la suite d’une lettre  exigeant le respect absolu de la Constitution.

Les consultations ont commencé pour déterminer les nouveaux rapports de force à l’hémicycle note le journal qui souligne qu’au bureau du Sénat, le vide laissé par la démission du rapporteur Modeste Mutinga a été très vite comblé après la brillante élection de Flore Musendu, mercredi 7 octobre dernier.

Selon la Prospérité, le remplacement des démissionnaires Norbert Ezadri (Rapporteur) et Charles Mwando Nsimba (1er Vice-président) devient plus compliqué qu’on ne l’aurait cru, à première vue à la chambre basse du parlement.

Le quotidien qui ajoute que les députés se donnent du temps pour mettre de l’ordre au niveau des groupes parlementaires secoués, veulent aussi régler le sort des députés qui ont désavoué les chefs des partis avec la défection du G7. A l’arrivée, deux autres membres du Bureau, ayant perdu le soutien de leurs partis, Kombo Nkisi (2ème Vice-président pour le compte de l’UDPS) et Elysée Munembwe (Questeur dans le quota de l’ARC) sont dans l’œil du cyclone, renseigne la consœur.

Forum des As qui revient sur cette question annonce que l’élection de deux nouveaux membres du bureau de l’Assemblée nationale, en remplacement de l’ancien premier vice-président de cette institution, Charles Mwando Nsimba et du rapporteur Norbert Ezadry Eguma, démissionnaires, est prévue le 15 octobre prochain.

Le journal souligne que le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku a relevé la nécessité de poursuivre la session en cours dans la sérénité, en publiant le calendrier de l’élection de nouveaux membres du bureau par étape à travers ce qu’il a appelé "un dialogue interparlementaire" après concertation avec la conférence des Présidents.

Cette démarche du président de l’Assemblée nationale consistant à avoir d’abord les concertations avant de passer à l’élection de nouveaux membres du bureau a été très appréciée par l’auditoire et même les députés de l’opposition, conclut le journal.

L’Avenir titre : «Monusco : Maman Sidikou remplace Martin Kobler».

Le Nigérien Maman Sambo Sidikou est le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en RDC, rapporte L’Avenir. Il a été nommé à ce poste jeudi 8 octobre en remplacement de l’Allemand Martin Kobler qui a passé deux ans à la tête de la Monusco. Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, se dit reconnaissant de la contribution importante de Martin Kobler pendant ses deux années passées à la Monusco, renchérit le journal.

Maman Sidikou était depuis octobre 2014 à la tête de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom) où, confie un proche, il sera regretté. «Il est dur mais juste, il nous donne des instructions 24 heures sur 24, 7 jours sur 7», a déclaré un de ses collaborateurs au sein de l’Union africaine dans des propos que rapporte L’Avenir.

Autre actualité électorale à la une du Phare qui titre : «2 scrutins sur 9 en 2016 en RDC pour ne pas glisser !»

A l’analyse des paramètres politiques, juridiques, techniques et financiers, le journal note que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ne peut plus exécuter son calendrier électoral global publié en février 2015.

Tous ses regards sont tournés vers la classe politique, appelée à imaginer impérativement un cadre de concertation afin de trouver un compromis en vue de l’allègement du calendrier électoral, souligne ce quotidien. Et dans cette perspective, deux scrutins sur neuf devraient être organisés pour ne pas « glisser » au-delà de 2016, estime le quotidien.