La Prospérité: «Rentrée parlementaire, nouvelle session, espoir et danger»

Une vue des députés nationaux et sénateurs congolais au palais du peuple (siège du parlement), ce 8/12/2010 à Kinshasa.

Revue de presse kinoise du lundi 16 mars 2015. La Prospérité s’intéresse à l’ouverture de la session ordinaire de mars au Parlement et barre en manchette : «Rentrée parlementaire, nouvelle session, espoir et danger». Le quotidien indique dans ses lignes que les députés et sénateurs reprennent ce lundi le chemin de l’hémicycle du Palais du peuple, où ils doivent vider les contraintes soulevées par la Ceni dans l’exécution du calendrier électoral, publié le 12 février dernier.

La Prospérité explique que le Parlement est appelé entre autres à examiner et adopter la loi portant répartition des sièges pour les élections municipales et locales au plus tard le 20 avril prochain pour que les élections provinciales, municipales et locales directes se tiennent dans le délai.
Le quotidien indique que le Parlement a également la charge d’adopter la loi sur la répartition nationale et revoir la loi portant identification et enrôlement des électeurs pour afin identifier et enrôler les Congolais de l’étranger.
Le journal Forum des As reste sur l’actualité électorale. Le tabloïd titre : «Calendrier électoral, Me Mbayo répond à l’opposition». Repris par Forum des As, ce député élu du territoire de Kabongo (Katanga) estime que le calendrier électoral ne doit pas subir de changement  au risque d’enfreindre la loi.
Me Mbayo, cité par le quotidien, estime qu’on ne doit pas violer la Résolution 2098 des Nations unies qui, en son point 14b, qui parle avant tout de l’organisation des élections locales, municipales et sénatoriales comme stipule le calendrier de la Ceni.
Ce juriste soutien également qu’il est nécessaire pour les Congolais de respecter les textes que nous avons mis en place.
«Plus on met de l’argent, plus on organisera tout dans le délai “, a expliqué ce député national doublé de juriste à Forum des As.
Le quotidien revient sur l’appel du coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, François Muamba Tshishimbi, qui a invité les Etats-Unis d’Amérique à s’impliquer dans le processus de rapatriement des rebelles FDLR au Rwanda.
Forum des As rapporte qu’avec l’ambassadeur des Etats-Unis en RDC, François Muamba y est allé en sollicitant l’implication de l’administration Obama dans le processus de rapatriement des 339 rebelles hutus rwandais cantonnés à Kisangani.
Selon le quotidien, au Mécanisme national de suivi on estime nécessaire de réfléchir déjà sur le rapatriement des FDLR car, dit-il, la ville de Kisangani n’est pas leur destination finale.
François Muamba a également assuré que la RDC mène des opérations de traque des FDLR dans le respect des textes et elle s’est décidée de traque ces rebelles rwandais jusqu’à leur dernier retranchement, indique Forun des As.
Pour sa part, le journal Le Potentiel revient sur la clôture des travaux de la 5è session de la commission technique mixte RDC-Rwanda en vue de démarquer la frontière commune entre les deux pays. Le quotidien souligne que les experts de deux pays ont salué la reconstitution des cinq bornes géodésiques de part et d’autre de la RDC et du Rwanda.
Pour le tabloïd, ces ouvrages reconstitués constituent une avancée significative vers l’implantation des bornes frontières et la reconstitution de la frontière telle qu’héritée de puissances coloniales (Allemagne pour le Rwanda et la Belgique pour la RDC).
Dans un autre chapitre, Le Potentiel parle du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) qui dénoncent que certains de leurs collègues de Kinshasa et des provinces demeurent omis des listes de paie malgré les différentes réclamations. Ce syndicat signale aussi que des retenues injustifiées sont opérées sur les salaires par certaines banques de la place.
Les affiliés du SYECO relèvent également la non-exécution à 100% du budghet de l’éducation en RDC, où selon eux, de nombreux enseignants des écoles privées et agréées n’ont jamais signé de contrat de travail et n’ont pas, par conséquent, de numéro d’immatriculation à l’INSS, s’insurge le quotidien.
Cette catégorie d’enseignant, souligne Le Potentiel, n’ont plus de preuves des retenues dues à la cotisation sociale et à l’impôt professionnel sur le revenu (IPR). ​