Revue de presse du 24 avril 2024
A la Une des journaux parus à Kinshasa ce mercredi 24 avril, Vital Kamerhe officiellement investi comme candidat de l’Union sacrée pour la présidence de l’Assemblée nationale. Au terme d’une primaire inédite, l’ex directeur de cabinet du président Tshisekedi, ex-ministre de l’Économie a donc supplanté ses deux rivaux Christophe Mboso et Modeste Bahati qui lorgnaient également sur le perchoir de la Chambre basse du parlement.
« Vital Kamerhe : vers la reconquête du perchoir de l’Assemblée Nationale », titre le journal La Prospérité. L'Union sacrée de la Nation a jeté son dévolu sur Vital Kamerhe pour mener la barque à l'Assemblée nationale écrit le tabloïd. Cette victoire ouvre un boulevard à l’élu de Bukavu pour signer son comeback à la tête de la Chambre basse du Parlement, note la Prospérité, 15 ans après avoir été éjecté de ce poste. Ainsi, il aura la charge, le moment venu, de mettre à contribution toute son expérience en vue de favoriser une production législative de qualité, prédit le tabloïd.
« Vital Kamerhe désigné candidat président de l’Assemblée nationale avec 183 voix sur 372 » renchérit l’Agence congolaise de presse. Ancien président de l’Assemblée nationale sous l’ex-président Joseph Kabila, Vital Kamerhe a donc remporté la primaire organisée mardi par la coalition majoritaire pour désigner son candidat au perchoir de la Chambre basse du Parlement, écrit l’Agence congolaise de presse.
« Primaires au sein de l’Union Sacrée : Vital Kamerhe, candidat unique à la présidence de l’Assemblée Nationale », titre la Référence Plus. Fini le suspens au sein de l’Union sacrée, Vital Kamerhe a officiellement été désigné candidat de cette coalition au pouvoir. C'est donc lui qui sera le candidat de la majorité au perchoir de la Chambre basse du parlement, écrit le quotidien.
« Évité par l'UDPS, Kamerhe passe », titre le journal Congo Nouveau. Longtemps considéré comme le candidat naturel de l’Union sacrée pour la nation, indique le journal, l'organisation d’une primaire au sein de la plateforme a été vue par certains observateurs comme une manœuvre pour barrer la route à l'élu de Bukavu analyse ce trihebdomadaire. Certains caciques de l'UDPS, poursuit Congo Nouveau, ne voulaient pas de Vital Kamerhe à la tête de l’Assemblée nationale. En cause : ses ambitions présidentielles supposées pour 2028, poursuit le tabloïd.
Dans un autre titre de ses colonnes, Congo Nouveau s’interroge : « Que deviendront Bahati et Mboso » ? les deux candidats malheureux à cette primaire de l’Union sacrée. Auront-ils des postes au gouvernement ? Vont-ils rester siéger au parlement ou alors rejoindre l’opposition s’interroge encore ce journal.
