La Prospérité : « Espèces sauvages en danger : Londres interpelle Kinshasa ! »

Une vue du parc national des Virungas située dans la province du Nord-Kivu dans l’est de la RDC.

A l’occasion de la première célébration, le 3 mars 2014, de la journée mondiale de la vie sauvage instituée par l’Assemblée générale de l’ONU, le constat qui se dégage est loin d’être reluisant : le combat pour la conservation de la nature reste encore ardu en RDC, estime La Prospérité. La survie des espèces animales et végétales demeure hypothétique, dans un environnement caractérisé par des conflits armés à répétition et par des violations régulières de la règlementation.

Le gouvernement congolais n’a pas été de la partie, du 12 au 13 février 2014 à Londres, à la conférence sur le commerce illégal des espèces sauvages. Alors que cette rencontre, qui a réuni 46 pays et plusieurs organisations internationales, a été sanctionnée par des mesures concrètes visant à mettre un terme au commerce illégal de plusieurs espèces sauvages emblématiques, indique La Prospérité.

Diane Corner, ambassadeur du Royaume-Uni en RDC, qui a constaté cette absence de Kinshasa, encourage les autorités congolaises à s’associer à d’autres Etats signataires dont le Botswana, le Gabon, le Tchad, la Tanzanie et l’Ethiopie. « Etant donné que la RDC n’a pas signé la Déclaration de Londres alors que c’est ce pays qui renferme la plus grande biodiversité d’Afrique et,  même,  du monde, je voudrais vivement encourager les autorités de la RDC à s’associer aux autres signataires », a déclaré la Diplomate britannique, lors d’une interview,  à l’occasion de la « Journée Mondiale de la Vie Sauvage ».

Forum des As s’intéresse à la clôture du deuxième forum des femmes de l’espace francophone. Selon le journal, la ministre du Genre Geneviève Inagosi a jeté des fleurs à Joseph Kabila qui a soutenu l’initiative de l’organisation de ce sommet à Kinshasa et qui chaque jour « suivait le rythme avec lequel les préparatifs de ces assises avançaient ».

La Référence Plus note de son côté que dans le but d’assurer l’accès effectif des jeunes filles à l’éducation gratuite jusqu’à 16 ans, les femmes ont recommandé la création d’un fonds de solidarité dans l’espace francophone.

Au nom du chef de l’État congolais, le président de l’Assemblée nationale qui a clos ce forum a promis que d’ici la troisième édition bien des recommandations seront matérialisées, souligne La Tempête des Tropiques.

Concernant la pétition lancée depuis quelques jours par le député de l’opposition Martin Fayulu pour obtenir la démission de l’abbé Malu-Malu de la direction de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), La Prospérité s’interroge : pour quelle finalité ?

La de Martin Fayulu visant à récolter cent mille signatures pour descendre l’Abbé Apollinaire Malumalu de son piédestal évolue à pas de nain, estime le quotidien. Premier constat après 15 jours, l’opinion ne semble pas adhérer, juge La Prospérité. « La fameuse pétition n’aura récolté que 12.300 signatures, dans une mégalopole de plus de dix millions d’habitants », précise le journal.

Ce qui a inspiré la pétition de Martin Fayulu et ses collègues de l’opposition, c’est notamment la proposition de la Ceni sur une éventuelle organisation des élections provinciales au suffrage indirect. Forum des As qui consacre son éditorial à ce mode de scrutin pense qu’en terre congolaise, le vote au second degré n’a plus la cote. Pour une raison simple : les mandants de 2006 -pas tous bien sûr – en ont galvaudé la nature et même la vocation.

Les députés provinciaux, dans la plupart des cas, ont pris des libertés avec les aspirations de leurs électeurs. « Une fois élus, ces électeurs des gouverneurs de provinces et sénateurs, tels des électrons libres, se sont livrés à un bien curieux exercice : le vote à la tête du client ! », commente le journal.