RDC: l’ambassadeur néerlandais salue l‘ouverture de l’économie au secteur privé

Forum des entreprises et investisseurs du monde francophone tenu du 8 au 10 octobre 2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le climat des affaires de la RDC n’inquiète pas les hommes d’affaires néerlandais venus en prospection des opportunités d’investissements dans ce pays.  L’ambassadeur  des Pays-Bas en RDC, Cor  Van  Honk, l’a indiqué, ce mardi 23 octobre après-midi à Kinshasa, lors d’un point de presse aux cotés de ces investisseurs. Il a affirmé avoir apprécié la volonté du gouvernement congolais d’ouvrir l’économie au secteur privé.

Les opérateurs économiques représentant vingt et une sociétés néerlandaises, en séjour à Kinshasa du dimanche 21 au mercredi 24 octobre, se sont dits intéressés par les secteurs financier, agricole et énergétique en RDC.

L’ambassadeur Cor Van Honk a reconnu que les échanges commerciaux entre son pays et la RDC étaient «limités» à une dizaine de millions des dollars  par an. «Ce n’est pas grand-chose dans les relations entre pays», selon lui.

«Nous sommes venus parce que le gouvernement [congolais] a ouvert les portes au secteur privé. La manière dont le gouvernement Matata l’a exprimé nous a rassurés. Et nous avons bon espoir que cela va perdurer», a indiqué Cor Van Honk.

Suivez à ce sujet l’entretien de l’ambassadeur Cor Van Honk avec Joceline Musau :

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Les Néerlandais se sont déclarés optimistes quant au processus d’amélioration de l’environnement des affaires en RDC.

Pourtant, le président de la Fédération des entreprises du Congo (Fec), Albert Yuma, avait plaidé lundi pour l’amélioration du climat des affaires tout en saluant l’adhésion de la RDC à l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires (Ohada):

«Il faut améliorer sensiblement le climat des affaires et des investissements. Il y a eu des  mesures courageuses qui ont été prises, mais c’est insuffisant. La preuve est que, dans le classement Doing business, nous restons toujours à la traine. »

Il faut donc faire plus et plus vite sur le plan du climat des affaires, avait-t-il poursuivi. «Il y a encore beaucoup de difficultés par rapport à la fiscalité et les contrôles économiques, qui sont actuellement considérés comme de la tracasserie», avait précisé le président de la Fec. 

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