Nord-Kivu : 3 personnes assassinées à Goma

Une vue aérienne de la ville de Goma, 26/06/2009.

Deux hommes et une femme ont été tués, dans la nuit de samedi 10 janvier, à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Des auteurs de ces meurtres ne sont pas encore connus et cette situation a créé la psychose dans la ville volcanique. Selon le commandant de la police à Goma, colonel Nyambi Kota Koli, les deux hommes ont été abattus et leurs corps ont été déposés devant l’enclos d’une entreprise de construction dans le quartier Bujovu.

Le colonel Nyambi Kota Koli explique que le gardien de cette entreprise de construction de route témoigne avoir vu, dans les heures avancées de la nuit, un véhicule non immatriculé déposé les corps avant de disparaitre.

La même source affirme que la femme a été étranglée par des personnes non identifiées et abandonnée non loin de sa résidence, au quartier Mikeno.

Ces trois corps ont été récupérés tôt le matin et acheminés à la morgue de l’hôpital provincial du Nord-Kivu, selon cet officier de la police.

Il y a trois jours, où un homme de 48 ans avait été également étranglé et abandonné près du bureau de la commune de Goma.

Cette situation crée une psychose dans la ville de Goma, où les auteurs de ces assassinats courent toujours les rues.

La police, pour sa part, assure que tous les moyens sont mis en œuvre pour mettre la main sur les auteurs de ces actes cruels  et garantir la sécurité à la population.

Ces assassinats sont perpétrés deux semaines après qu’un officier de la police nationale avait été lapidé au quartier Katoy à Goma. Des sources locales rapportent que ce responsable de la police des frontières à Goma, accompagné de deux complices, avait tenté de cambrioler une boutique. Mais les responsables de la police ont une autre version. Selon eux, l’officier avait été pris à tort pour un cambrioleur.

Les habitants et les cadres de base du quartier Katoy avait accusé, fin décembre dernier, les éléments  de la police nationale congolaise ainsi que ceux de la police militaire d’alimenter l’insécurité dans leur quartier. Ils avaient également le fait que des bandits opéraient en toute quiétude à toute heure.

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