« Cette assemblée se préparait à déchoir le vice-gouverneur qui allait gérer la province, un autre courant se préparait à renvoyer le gouverneur ». C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur a expliqué vendredi 25 avril à Radio okapi, les raisons de la suspension des activités de l’assemblée provinciale de l’Equateur. Le communiqué officiel évoquait juste une crise en gestation au niveau de l’assemblée et du gouvernement provincial.
Alors que le rapport de la commission d’enquête sur cette crise institutionnelle est toujours attendu, le ministre de l’Intérieur a expliqué la nature de la crise que le gouvernement central a voulu anticiper tenant compte des événements de même nature qui ont paralysés cette institution dans le passé.
Richard Muyej a aussi affirmé que des mesures sont déjà prises pour que le personnel du gouvernorat de cette province, non payés depuis deux mois, reçoivent leurs salaires ;
« Nous avons autorisé à la commission de mener toutes les démarches qu’il faut pour rouvrir les compte afin de permettre à l’exécutif d’avoir accès à l’argent et paie le personnel ».
L’assemblée provinciale de l’Equateur a déjà procédé à l’installation des trois bureaux de l’assemblée provinciale, à l’élection des trois gouverneurs après en avoir destitué deux, José Makila et Jean-Claude Baende.
Plus d’une fois, des députés provinciaux se sont bagarrés en public.
Le ministère de l’intérieur a eu à gérer la fermeture et la réouverture de cette assemblée avant et après les élections de 2011.
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