Equateur: la société civile salue l’arrêt de la CSJ sur la crise de l’Assemblée provinciale

Siège de l’Assamblée provinciale de la province d’Equateur.

La Cour suprême de justice (CSJ) a mis fin à la crise de légitimité qui paralysait, depuis des mois, l’Assemblée provinciale de l’Equateur que dirigera désormais Jean-Gontran Ibambe. La société civile de l’Equateur a salué, mardi 23 avril, l’arrêt de la Haute cour qu’elle qualifie d’ailleurs d’objectif et d’honnête.

Selon cette organisation citoyenne, cette décision est tombée au bon moment parce que l’Assemblée provinciale de l’Equateur se prépare à élire le nouveau gouverneur de la province.

«Cette élection n’aurait pas eu lieu si ce problème avait persisté. La société civile est contente de cet arrêt qui est plus objectif et honnête que celui qui a été rendu à la Cour d’appel de Mbandaka», a déclaré le président de la société civile de l’Equateur, Fabien Mongunza.

Il a appelé les députés provinciaux à se racheter aux yeux de la population puisqu’ils sont aussi, selon lui, responsables de la crise qui secoue la province de l’Equateur.

«Le temps qui leur est donné doit être mis à profit pour qu’ils essaient de se ressaisir et de redorer leur blason terni. Nous les invitons à mettre en première position les intérêts de la province et de la population en oubliant des intérêts personnels», a conclu Fabien Mongunza.

La crise au sein de l’Assemblée provinciale de l’Equateur a commencé après que les députés provinciaux eurent voté la déchéance du président Gaston Kiliyo.

L’élu du Mouvement de libération du Congo(MLC), un parti de l’opposition, était accusé de s’être présenté, aux législatives de novembre 2011, sous les couleurs d’un autre parti politique, l’alliance des démocrates humanistes (ADH). Après sa déchéance qu’il avait contestée, une crise s’était installée à la tête de l’Assemblée provinciale.

La Cour suprême de justice a tranché ce conflit lundi 22 avril au profit de Gontran Ibambe.

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