Examen d’Etat : le sort des élèves de Dongo sera connu après les résultats d’une enquête

Elèves du Collège Boboto à Kinshasa, lors d’un séminaire sur la CPI. Photo icc-cpi.int

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu, a promis, lundi 1er juillet, de statuer sur le cas des élèves de Dongo (Equateur) qui n’ont pas passé l’Examen d’Etat édition 2013 après les résultats d’une enquête qu’il a initiée. Selon lui, certains chefs coutumiers ont empêché les finalistes de se rendre dans les centres de l’examen d’Etat.

Plusieurs élèves des groupements de Bomboli et Inyiele dans la cité de Dongo n’ont pas pris part à l’Examen. L’inspecteur provincial de cette contrée avait indiqué que ces écoliers avaient refusé de se présenter dans les centres de Bokoma et Maleke, préférant l’ancien centre de Munyangi plus proche de leurs habitations.

Mais pour Maker Mwangu, ce sont des « problèmes politiques » qui n’ont pas permis à ces élèves de se présenter dans les centres où ils devraient passer les examens.

« A Dongo, ce qui s’est passé, ce ne sont les élèves qui ont refusé de se présenter dans le centre qui était prévu. Ce sont des problèmes politiques qui ont fait qu’un certain nombre de nos compatriotes ont essayé un peu de manipuler les enfants», a déclaré Maker Mwangu.

Le ministre de l’EPSP a indiqué que le même problème s’était déjà posé lors des épreuves hors-session, poussant le gouvernement à organiser une session spéciale.

« Mais cette fois-ci nous avons fait comprendre aux antagonistes que nous n’entrons pas dans ce jeu là. Donc, les élèves n’ont pas présenté ces examens et les malles sont même rentrées à Kinshasa, ce qui est très grave », s’indigne-t-il.

Le sort de ces élèves n’est pas encore connu et le ministre promet d’ouvrir une enquête pour déterminer les responsabilités afin de faire des recommandations.

« Nous allons faire rapport au gouvernement, au ministère de l’Intérieur qui verra comment il peut gérer ces chefs coutumiers qui ont empêché carrément les élèves de présenter l’examen », a poursuivi Maker Mwangu.

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