Examen d’Etat: à Kinshasa, des candidats se disent optimistes

Quelques élèves finalistes, célèbrent la fin de la dernière épreuve de l’examen d’Etat ce 23/06/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bonmpengo

Les épreuves de l’Examen d’Etat ont débuté lundi 24 juin sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Au premier jour de cette session, les candidats ont été soumis à une épreuve de culture générale. A Kinshasa, des élèves interrogés par Radio Okapi ont affirmé être optimistes pour leur réussite.

Souriants, les premiers élèves sont sortis des salles d’examen 45 minutes après le début de l’épreuve. Pour eux, les questions étaient abordables.

« L’examen n’était pas mal. On a donné ce qu’on nous a appris. C’est comme une interrogation que nous avons toujours passée en classe », a confié un élève à Radio Okapi.

D’autres, beaucoup plus réservés, affirment que les questions posées n’étaient pas du tout faciles.

« Ça n’a pas été facile. Les questions ont porté sur des parties auxquelles on ne s’attendait pas. Je n’ai vu aucune question sur les parties des cours que j’avais étudiées », déclare un autre candidat.

L’un des élèves se souvient de l’une des questions auxquelles il a répondu.

« Quel est l’organe de l’Onu qui s’occupe des enfants ? », répète-t-il, estimant même avoir la bonne réponse : « Je sais que j’ai bien répondu, c’est FAO [Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture] ».

La réponse n’est pas la même pour cette  finaliste du lycée technique de la Gombe : « L’organisation des nations unies qui s’occupe de l’enfance, c’est l’Unicef [Fonds des Nations unies pour l’enfance]».

Aucun incident n’a été signalé dans la ville de Kinshasa durant ces épreuves.

Deux centres pour deux communautés rivales

Dans la province de l’Equateur, dix mille candidats se présentent aux épreuves de l’examen d’Etat. Dans le secteur de Dongo, à cause des rivalités communautaires, les responsables de la division de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel ont décidé d’organiser les épreuves dans deux centres distincts alors qu’ils devaient les passer ensemble.

A en croire le Centre international de formation et d’encadrement en droits humains, les habitants de Monyangi, localité qui devait abriter le centre, mécontents, menacent de perturber le déroulement des épreuves.

Par ailleurs, le HCR a assuré la traversée sur la Rivière Ubangi de 38 candidats réfugiés congolais en provenance de Congo-Brazzaville qui passent ces épreuves au centre de Dongo.

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