Un tiers de l’effectif de la brigade d’intervention de l’Onu chargée de combattre les groupes armés dans l’Est de la RDC est déjà arrivé à Goma, a déclaré le mardi 4 juin à l’AFP le lieutenant-colonel Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco.
Cette brigade doit être constituée de 3 069 hommes fournis par la Tanzanie, le Malawi et l’Afrique du sud.
Selon le colonel Basse, des troupes sud-africaines et tanzaniennes sont déjà présentes. Seul le contingent malawite « n’a pas commencé son déploiement en dehors de quelques officiers au niveau de l’état-major de la brigade ». D’autres militaires sont attendus « dans les prochains jours ».
Une partie des troupes sud-africaines sera basée à Munigi, au Nord de Goma. Une autre caserne à l’Ouest de la capitale provinciale du Nord-Kivu est en cours d’édification.
Le porte-parole des Nations unies, Martin Nesirky, a annoncé lundi 3 juin que la brigade d’intervention de la Monusco a commencé à patrouiller avec des effectifs réduits à Goma.
Selon le patron des opérations de maintien de la paix de l’Onu, Hervé Ladsous, cette brigade devrait être opérationnelle d’ici la mi-juillet.
Le déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco a été décidé le 28 mars denier par le Conseil de sécurité des Nations unies. Disposant d’un mandat offensif, cette force est chargée de combattre les nombreux groupes armés qui insécurisent l’Est de la RDC.
Dans un communiqué publié le 24 mai dernier, la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine Ashton, a souhaité un déploiement « rapide » de cette force.
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