Kinshasa se dit déterminé à appuyer la Brigade d’intervention de la Monusco

Des militaires tanzaniens de la Brigade d’intervention de la Monusco lors de leur arrivée à Goma (Photo Clara Padovan)

Le vice-ministre congolais de la Coopération internationale et régionale, Dismas Magbengu Swana, a salué ce mercredi 29 mai, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des casques bleus, le prochain déploiement de la Brigade d’intervention de la Monusco chargée de neutraliser les groupes armés actifs ans l’Est de la RDC. Selon lui, l’adoption en mars dernier de la résolution 2098 créant cette brigade est « une preuve éloquente de l’adaptation des Nations unies aux nouveaux défis  qui s’imposent à la communauté internationale ».

« Consciente de défis énormes à relever et notamment dans le secteur de la sécurité, la République Démocratique du Congo réitère son engagement à œuvrer  aux côtés des casques bleus et réaffirme sa détermination pour apporter son appui à cette brigade autant qu’à d’autres unités de la Monusco pour que le mandat lui confié par le conseil de sécurité s’accomplisse correctement », a déclaré Dismas Magbengu Swana.

Pour le général Babacar Gaye, conseiller militaire de Ban Ki-moon, la création de cette brigade d’intervention est un « développement qui traduit la complexité des situations dans lesquelles le personnel de l’Onu opère aujourd’hui ».

Il a rappelé ce mercredi que c’était « pour la première fois qu’une force des Nations unies a clairement le mandat de mener des actions offensives pour désarmer des groupes rebelles ».

Le déploiement de la brigade d’intervention de la Monusco a été décidé le 28 mars denier par le Conseil de sécurité des Nations unies. Disposant d’un mandat offensif, cette force est chargée de combattre les nombreux groupes armés qui insécurisent l’Est de la RDC. Elle devrait être composée de trois mille soixante-neuf militaires venus d’Afrique du Sud, de Tanzanie et de Malawi.

Au cours de son séjour à Goma, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a indiqué que cette force pourrait être opérationnelle d’ici un à deux mois.

Dans un communiqué publié le 24 mai dernier, la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine Ashton, a souhaité un déploiement « rapide » de cette brigade.

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