La société civile du Nord-Kivu invite les pays signataires de l’accord-cadre sur la paix en RDC à appliquer « sans hypocrisie » cet accord pour assurer un retour effectif de la paix dans l’Est. Onze pays africains ont signé cet accord censé mettre fin à l’insécurité qui prévaut dans cette partie du pays. Cet accord prévoit notamment que les pays signataires ne soutiennent pas les groupes armés dans la région.
« Nous estimons qu’il est plus qu’urgent que soit éradiqué le M23, les FDLR, les ADF-Nalu, les FNL et toutes les milices locales qui continuent à déstabiliser la paix », a déclaré, lundi 25 février, Omar Kavota, vice-président de la société civile du Nord-Kivu, demandant aux Nations unies d’accélérer l’application de cet accord « pour limiter les souffrances des populations du Nord-Kivu ».
La société civile du Nord-Kivu réclame également l’envoi d’une force internationale neutre pour éradiquer les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC.
« Si on n’envisage pas l’envoi de cette force internationale neutre, on va assister au chaos. Les groupes armés vont poursuivre leur activisme et la population va continuer à souffrir », a soutenu Omar Kavota.
Le secrétaire général adjoint des Nations unies, Hervé Ladsous, a affirmé que le Conseil de sécurité allait bientôt se prononcer sur l’envoi de cette force qui doit être composée de 2 500 hommes et sera intégrée au sein de la mission onusienne en RDC.
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