Nord-Kivu: la société civile appelle au respect de l’accord de paix d’Addis-Abeba

De gauche à droite: Les présidents du Rwanda Paul Kagame, de la Tanzanie Jakaya Kikwete, de l’Ouganda Yoweri Museveni et de la RDC Joseph Kabila à l’ouverture du sommet des chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs à Kampala, le 7 août 2012. Photo Droits tiers.

La société civile du Nord-Kivu invite les pays signataires de l’accord-cadre sur la paix en RDC à appliquer « sans hypocrisie »  cet accord pour assurer un retour effectif de la paix dans l’Est. Onze pays africains ont signé cet accord censé mettre fin à l’insécurité qui prévaut dans cette partie du pays. Cet accord prévoit notamment que les pays signataires ne soutiennent pas les groupes armés dans la région.

« Nous estimons qu’il est plus qu’urgent que soit éradiqué le M23, les FDLR, les ADF-Nalu, les FNL et toutes les milices locales qui continuent à déstabiliser la paix », a déclaré, lundi 25 février, Omar Kavota, vice-président de la société civile du Nord-Kivu, demandant aux Nations unies d’accélérer l’application de cet accord « pour limiter les souffrances des populations du Nord-Kivu ».

La société civile du Nord-Kivu réclame également l’envoi d’une force internationale neutre pour éradiquer les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC.

« Si on n’envisage pas l’envoi de cette force internationale neutre, on va assister au chaos. Les groupes armés vont poursuivre leur activisme et la population va continuer à souffrir », a soutenu Omar Kavota.

Le secrétaire général adjoint des Nations unies, Hervé Ladsous, a affirmé que le Conseil de sécurité allait bientôt se prononcer sur l’envoi de cette force qui doit être composée de 2 500 hommes et sera intégrée au sein de la mission onusienne en RDC.

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