Joseph Kabila : «Il est plus que temps que nous garantissions à nos populations le droit à la vie»

Le président de la RDCongo, Joseph Kabila, lors de la célébration de 50 ans de l’indépendance à Kinshasa le 30 juin 2010.

«Il est temps, plus que temps, que nous garantissions à nos populations le droit à la vie et la jouissance soutenue au bien-être le plus précieux qu’ils attendent de leurs dirigeants, à savoir la paix», a déclaré dimanche 24 février, à Addis Abeba, le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila quelques minutes avant la signature de l’accord de paix sur la RDC. Onze Etats africains, ainsi que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon ont signé cet accord pour ramener la paix dans l’est de la RDC en proie aux groupes armés depuis de nombreuses années.

«Il est temps, plus que temps, que nous tournions définitivement le dos à cette logique d’un autre âge fondé sur la loi de la force plutôt que sur la force de la loi, qui confond vengeance et justice, et qui autorise le plaignant à rendre des sentences dans sa propre cause et à les exécuter lui-même », a aussi déclaré le chef de l’Etat congolais à la tribune de l’Union africaine.

L’accord cadre pour la pacification de la partie Est de la RDC, en proie à des conflits à répétition, a été signé à Addis Abeba (Ethiopie) par onze Etats africains.

Les chefs d’Etats de la RDC, de l’Afrique du Sud, du Mozambique, du Rwanda, du Congo-Brazzaville et de la Tanzanie ont fait le déplacement à Addis Abeba pour signer ce nouvel accord, tandis que ceux de l’Ouganda, l’Angola, le Burundi, la Centrafrique et la Zambie se sont fait représenter.

La signature a eu lieu en présence des facilitateurs desdits travaux, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, et la présidente de la Commission de l’Union africaine, Dlamini Kosa Zana.

Le secrétaire général de l’ONU, également signataire en tant que garant de la bonne application du texte, a dit espérer que cet accord mènera à une ère de paix et de stabilité pour les peuples de la RDC et de la région.

Ban Ki-moon a ajouté qu’il ne s’agit que du début d’une approche globale qui nécessitera un engagement soutenu de la part des pays de la région, pour apaiser cette zone mise à mal par de nombreuses rébellions.

De leur côté, les chefs d’Etat ou représentants des onze pays signataires ont fait part de leur engagement à respecter cet accord, afin de promouvoir la paix en RDC et dans la région.

La signature de cet accord aurait dû intervenir à la fin du mois de janvier, toujours à Addis Abeba, en marge du dernier sommet de l’Union africaine (UA). Elle avait été renvoyée à une date ultérieure sans que la raison n’en soit signifiée.

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