La Grande Bretagne favorable à l’envoi des drones dans l’Est de la RDC

Neil Wigan, ambassadeur de la Grande Bretagne en RDC

En séjour à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, l’ambassadeur britannique en RDC, Neil Wigan, a soutenu, jeudi 21 février, l’idée de placer des drones de surveillance sur les frontières de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda. Pour le diplomate britannique, il s’agit des appareils destinés à la surveillance des frontières communes et non des drones qu’on utilise en temps de guerre.

«Ça va donner à la Monusco une capacité plus élargie de contrôler ce qui se passe», a déclaré l’ambassadeur britannique en RDC.

Fin janvier dernier, Le Conseil de sécurité a donné son feu vert au secrétariat général des Nations unies pour déployer des drones, à titre expérimental, pour surveiller les mouvements des groupes armés et assister la Monusco dans l’Est de la RDC.

La décision d’envoyer des drones dans l’Est de la RDC a été saluée par bon nombre de personnes à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Ils sont persuadés que le déploiement de ces avions permettra de faire la lumière sur les accusations et le soutien aux groupes rebelles entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda.

«C’est une bonne chose partiellement parce que ça va nous aider à dénicher certaines choses qui se font sur nos frontières. Il y aura des précisions si les troupes rebelles sont renforcées à partir du Rwanda ou non. Qu’on puisse avoir l’image sur les sites des groupes armés et leurs logistiques», avait indiqué le rapporteur général adjoint de la société civile du Nord-Kivu, Etienne Kambale.

Le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, avait indiqué, fin janvier, que l’idée de lancer des drones sur les frontières de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda date d’il y a quatre à cinq ans.

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