Le facilitateur du dialogue de Kampala, ministre ougandais de la Défense, Crypsus Walter Kiyonga, n’apprécie pas des sanctions des Nations unies contre certains dirigeants du M23.
Il a donné sa position, vendredi 11 janvier, au cours d’une interview accordée à la presse à l’issue de la plénière entre le gouvernement de la RDC et la rébellion du M23.
«Nous l’Ouganda, nous avons mis l’accent sur quatre points selon leur importance à savoir: la paix, la réconciliation, la démocratie et la justice. Il y a des gens au sein de la communauté internationale qui renversent l’équation en mettant l’accent d’abord sur la justice», a déclaré Crypsus Walter Kiyonga.
Le facilitateur des pourparlers de Kampala souhaite que ceux qui imposent les sanctions dans la région des Grands lacs puissent travailler avec ceux qui sont en faveur du dialogue.
«Ca perturbe lorsqu’on parle toujours des sanctions alors que les gens ont la bonne volonté de pouvoir dialoguer», a ajouté le ministre ougandais de la Défense.
Fin décembre 2012, le Conseil de sécurité avait interdit au chef politique du M23, Jean-Marie Runinga Lugerero, de voyager et avait décidé de geler ses avoirs.
Crypsus Walter Kiyonga souhaite que les Nations unies puissent consulter les Etats de la région des Grands lacs avant d’envoyer des drones dans l’Est de la RDC:
«Si cet avion est utilisé pour des raisons de renseignement et qu’il adhère au principe de souveraineté, ca serait acceptable. Avant d’utiliser les avions autopilotés, il devait y avoir des consultations».
Il a toutefois reconnu que ces avions autopilotés aideront la région à améliorer la collecte des renseignements dans l’Est de la RDC où il y a des montagnes et des forêts.
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