Les activités socio-économiques reprennent progressivement dans la ville de Goma, occupée depuis trois jours par les rebelles du M23. Sur les marchés de la capitale du Nord-Kivu, certains produits vivriers commencent à se raréfier, entrainant une hausse de leurs prix. De leur côté, les responsables du M23 ont appelé jeudi 22 novembre les opérateurs économiques, les services publics et les banques à reprendre leur service.
Au poste frontalier dit « petite barrière », entre Goma et la ville rwandaise de Gisenyi, une longue file de petits commerçants attendaient jeudi matin d’obtenir le laisser passer pour aller s’approvisionner en produits vivriers de première nécessité au Rwanda.
Il s’agit entre autres de tomates, de poireaux, de pommes de terre et de bananes plantains.
Depuis le début des affrontements dans la région de Goma, il y a une semaine, ces produits vivriers se sont raréfiés sur le marché, et leurs prix continuent à prendre de l’ascenseur.
Au centre commercial de Biréré, tout comme au marché central, la majorité des commerces ont à nouveau ouvert.
Le président des boutiquiers déplore néanmoins que deux boutiques aient été forcées et pillées lors des affrontements de lundi et mardi derniers.
Ce jeudi matin, le département de communication du M23 a réuni les agents de la territoriale, les opérateurs économiques, les banquiers et les régies financières de l’Etat pour leur demander de reprendre immédiatement du service.
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