Le chef de cité de Lisala a ordonné, lundi 5 novembre, l’opération de démolition des maisons à usage commercial et résidentiel construites le long du marché Lipamboli à Lisala dans la province de l’Equateur. Pour lui, ce site devient érosif. Il appelle les opérateurs économiques de ce lieu de négoce à occuper le nouveau site, «marché super Lipamboli », construit pour les accueillir.
Certains opérateurs économiques refusent de s’y rendre. Leurs boutiques et kiosques sont restés fermés durant toute la journée de lundi pour protester contre la procédure de démolition de leurs établissements par les policiers.
Ils disent payer régulièrement leurs taxes à l’Etat et demandent un préavis avant de quitter le lieu.
«Que l’Etat nous trouve une solution. S’il estime que ce sont des constructions anarchiques, qu’il nous accorde un préavis pour nous préparer à quitter ces endroits », a déclaré un commerçant de la place.
Le chef de la cité de Lisala a, de son côté, a affirmé qu’un délai de trente jours avait été accordé aux opérateurs économiques et un autre de trois jours à ceux qui montent des étalages au bord des rues dans la zone menacée par des érosions.
Un nouveau marché baptisé Super Lipamboli est ouvert pour eux derrière le bâtiment administratif du territoire, mais ils refusent de l’occuper, a-t-il poursuivi.
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